Linux Install Party

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TUX
LIP 2012
LIP 2012


Une Linux Install Party est planifiée en septembre à Polytech'Grenoble.

Elle est réservée aux élèves de Polytech'Grenoble.

Apportez vos portables (et si possible des clés USB ≥ 4 Go)

Elle sera encadrée par les élèves de INFO4 et INFO5.

Présentation et questionnaire

Avant de venir

  • Libérer au moins 70 GB d’espace disque
  • Sauvegarder vos données/systèmes
  • Préparer votre matériel
  • Télécharger les logiciels
  • Accéder au BIOS

Sauvegarde des données personnelles

Il est conseillé de sauver toutes vos données personnelles sur un support externe chez vous pour deux raisons :

  • c'est une bonne habitude à prendre : les disques durs ont une durée de vie limitée ;
  • certaines manipulations vont toucher au cœur de l'installation de votre système actuel. Une erreur ou un problème à ce stade pourrait corrompre vos données (d'où l'intérêt d'arriver bien à l'heure pour les explications)

Précaution :

Il faut trier ses données personnelles et les ranger dans un répertoire bien identifiable par exemple : son nom suivi de data (ex: Torvalds-data/). Puis sauvegarder sur un support externe.

Sauvegarde du système d'exploitation (ou OS pour Operating System)

Les ordinateurs récents sont souvent vendus avec Windows pré-installé mais sans disque de réinstallation. Si on écrase ce système par erreur, on risque de le perdre.

Solution
Dans la plupart des OS il y a des outils dans les media d'installation
qui permette de faire des sauvegardes sur CD ou DVD.

Cette solution a l'avantage de ne nécessiter aucun travail maintenant. Mais la réinstallation ne sera pas à l'identique si elle doit être faite plus tard (pas de réinstallation des éventuels logiciels constructeur par exemple).

Les ordinateurs récents ont maintenant parfois leur clé de licence incluse directement dans le matériel. Dans ce cas, en réinstallant Windows avec le DVD disponible sur le site de Microsoft, Windows se réactive automatiquement, cf Activer Windows

Matériel à apporter (si disponible - pas d'achat spécifique)

Marquez à votre nom tout le matériel que vous apportez.

  • Si vous pouvez apporter une clé USB vide, ça pourra nous aider dans certains cas (si la clé est utilisée pour l'installation de Linux, son contenu éventuel sera complètement écrasé).

Une taille de 3Go est un minimum.

  • Si vous avez des câbles RJ45 et/ou des multiprises, vous pouvez en apporter (un certain nombre seront disponibles sur place)
  • Adaptateur Ethernet pour le PC si nécessaire

Apportez votre portable si vous voulez installer Linux dessus.

Apportez de quoi prendre des notes si vous voulez apprendre à installer Linux chez vous.

Logiciels à télécharger

Accéder au BIOS

Modalités 2023

Formulaire à remplir avant l'installation (Gardez aussi les infos demandées localement, sur papier par exemple)

  • INFO3: Salles Amphi 101 (présentation) + ENSIMAG D200 (installation)
  • IESE3: Salles Amphi 001 (présentation) + ENSIMAG D200 (installation)

Déroulement de la journée

Vous aurez en début de journée une courte présentation de ce qu'est Linux, les différentes distributions, les partitions (quelles tailles ?), le dual boot, le live-CD ou live-USB, les packages, l'organisation du système de fichier, ...

Cette présentation devra vous permettre de prendre une décision importante :

Sous quelle forme installer Linux ?

Linux peut être installé :

  1. en multi/dual-boot : on choisit au démarrage de la machine quel système on veut utiliser ;
  2. en mono-boot : on ne met que Linux sur la machine
  3. dans une machine virtuelle : Linux tourne dans une fenêtre du système d'exploitation initial de la machine

L'installation la plus simple est la seconde (uniquement Linux sur la machine). C'est aussi celle qui donne le maximum de performance et de place à Linux. Il est alors possible d'installer un autre système d'exploitation dans une machine virtuelle si nécessaire par la suite.

L'installation dans une machine virtuelle est moins risquée que celle en dual-boot sur une machine qui a déjà un système. Elle permet aussi d'avoir les deux systèmes fonctionnant ensemble. L'inconvénient, c'est que les ressources sont alors partagées entre les deux systèmes : partage du disque mais aussi partage de la mémoire vive. Un minimum de 4Go est vivement conseillé pour cette solution.


Si vous voulez un dual-boot et que vous savez créer une partition vide sur votre système actuel, vous pouvez le faire pour gagner un peu de temps. N'essayez pas de le faire si vous doutez ou si vous ne vous sentez pas à l'aise.

Quelle distribution ?

Debian et Ubuntu sont proposées.

  • Ubuntu est réputée plus simple à installer ;
  • Debian peut permettre plus de flexibilité pour ceux qui veulent ;
  • Une autre de votre choix (mais sans notre support).

Concernant l'installation

Vous pourrez installer la distribution choisie par le réseau local (paquets sur un serveur local donc téléchargement très rapide) et/ou par le wifi de l'école (beaucoup plus lent, surtout avec la contention de toutes les connexions qu'il y aura). Pour démarrer, vous pourrez utiliser une clé USB (ou image ISO pour les machines virtuelles) ou alors vous pourrez utiliser le démarrage par le réseau avec le serveur disponible sur place (connexion réseau filaire alors requise)

Est-ce risqué ?

Il y a un risque lors de l'installation, lié à une erreur de manipulation ou une incompatibilité, c'est de perdre les données et l'OS (MS Windows/MacOS) actuellement présent sur la machine. Mais comme vous avez fait des sauvegardes avant (surtout que, même sans installation de Linux, un disque dur peut mourir subitement à tout instant), tout va bien.

Vous pouvez éventuellement vous créer une clé d'installation et de récupération Windows.

https://docs.microsoft.com/en-us/windows-hardware/manufacture/desktop/winpe-create-usb-bootable-drive?view=windows-11

Le partitionnement

L'une des étapes les plus risquées de l'installation, c'est le partitionnement. C'est-à-dire le choix de(s) emplacement(s) sur le disque dur que Linux va utiliser.

Information partitionnement Linux

Afin d'être plus souple par la suite, nous conseillons vivement l'utilisation de LVM (cf explications lors de la présentation de la LIP, ou encore la page Ubuntu dédiée) pour Linux, même si cela peut ajouter quelques manipulations supplémentaires lors de l'installation initiale.

Le partitionnement est également la partie la plus différente suivant le type d'installation souhaité. On doit donc distinguer plusieurs cas.

Lors de cette étape, il est possible de choisir de chiffrer son disque.


/!\ En cas de questions ou difficultés, dialoguer avec vos enseignants. Le partitionnement est généralement l'étape la plus sensible d'une installation Linux.

Single boot ou machine virtuelle

Dans ces deux cas, il n'y aura que Linux sur le disque physique (single boot) ou virtuel (machine virtuelle). La plupart des installeurs proposent un partitionnement automatique avec utilisation de LVM. C'est ce qu'il faut choisir pour commencer. Les outils de la section suivante peuvent être utilisés pour peaufiner les choix faits par la distribution.

Dual boot

Dans ce cas, il y a deux étapes. La première consiste à faire de la place depuis le système déjà présent. Les systèmes actuels proposent les outils nécessaires pour réduire une (des) partition(s) existante(s). Il est très fortement recommandé d'utiliser les outils d'un système pour manipuler les partitions de ce système (ie d'utiliser les outils Windows pour les partitions Windows, même si théoriquement certains outils fonctionnant sous Linux pourraient aussi fonctionner, idem pour MacOSX).

La seconde étape consiste à utiliser la place libre sur le disque pour installer Linux. Pour cela, il faut créer une (des) partition(s) quand on installe Linux. Si on utilise LVM, il suffit d'une seule partition (sauf si on veut aussi encrypter ses données, dans ce cas, il faut une seconde partition pour /boot non cryptée, de 500 Mo à 1Go)

Sous Windows

Quelques raccourcis:

  • Win+e : Explorateur de fichier
  • Win+r : Programme à exécuter, par ex. 'cmd' ou 'runas.exe /savecred /user:Administrateur cmd'
  • Win+i : Paramètres Windows

Prérequis et manipulations initiales:

  • Récupération de la clé d'installation dans une console administrateur
 wmic path SoftwareLicensingService get OA3xOriginalProductKey
  • Gestion des disques / "Créer et formater des partitions..."
 diskmgmt.msc
  • Réduire une partition avec de l'espace libre (au moins 70 Go)
    • Clic-droit Réduire
Réduction de partition Windows

Quand on demande à réduire une partition Windows, ce dernier propose initialement de la réduite au maximum de ce qui lui est possible. On pourrait penser que ça correspond à la taille disponible, mais parfois c'est beaucoup moins. En effet, si des fichiers en cours d'utilisation se trouvent à la fin de la partition, Windows ne peut pas les bouger et il limite la réduction de taille de partition. Plusieurs solutions sont possibles :

1. Trouver les fichiers bloquants la réduction et les enlever (au moins temporairement). Vous pouvez tester :

  • Désactiver l'hibernation

Dans une fenêtre de commande administrateur, taper powercfg.exe /hibernate off (et refaire avec 'on' quand tout est ok)

  • Désactiver la protection du système
    • Tapez Panneau de configuration dans le champ de recherche Windows et appuyez sur Entrée
    • Dans le coin supérieur droit de la fenêtre, vous devriez voir l'option Afficher par : Catégorie
    • Cliquez sur Catégorie et sélectionnez Petites icônes
    • Sélectionnez Système
    • Dans la nouvelle fenêtre, faites défiler vers le bas jusqu'à ce que vous voyiez Protection du système – cliquez dessus

Si la protection est déjà désactivée mais que de la place disque est utilisée, il faut l'activer puis la désactiver

  • Désactiver le Fichier d’échange
    • Tapez systempropertiesadvanced.exe dans le champ de recherche Windows et appuyez sur Entrée
    • Allez à l'onglet Avancé
    • Sous Performances, cliquez sur Paramètres
    • Allez dans l'onglet Avancé et cliquez sur Modifier sous Mémoire virtuelle
    • Décochez la case Gestion automatique du fichier d'échange pour les lecteurs
    • Sélectionnez votre lecteur principal
    • Cochez l'option Aucun fichier d'échange et cliquez sur Définir.
  • Nettoyer l'espace disque

2. Faire la réduction depuis Linux

Comme Linux n'utilise pas les fichiers de la partition Windows, il peut facilement les déplacer et donc réduite la partition. Par contre, cela présuppose que Bitlocker n'est pas utilisé. Si c'est le cas, il est possible de le désactiver sous Windows, attendre que tout soit décrypté, réduite la partition depuis Linux, et réactiver Bitlocker si souhaité.

Il est impératif que Windows ait été arrêté correctement (pas de mise en veille) sinon les données risquent d'être totalement corrompue.

Dual boot avec Windows et BitLocker

BitLocker est une technologie disponible nativement dans les Windows récents permettant d'augmenter la sécurité en chiffrant les disques. Mais BitLocker s'assure également que seul du code signé par Microsoft s'est exécuté depuis le boot (avec le mécanisme de Secure Boot). Cela pose un problème avec un dual-boot car le bootloader de Windows ne permet pas de choisir et démarrer un autre système. Et le bootloader généralement utilisé (grub) n'est pas du code signé par Microsoft, donc un Windows avec BitLocker se bloquera très vite au démarrage s'il est lancé par grub.

Divers contournements sont possibles :

  • Désactiver BitLocker. Windows perd alors le surplus de sécurité qui était apporté.
  • Démarrer Windows depuis le BIOS, la plupart des portables ayant une touche (F12, F8, ...) pour avoir ce menu de démarrage et pas tous les réglages du BIOS
  • ou Démarrer Linux depuis un autre disque (généralement une clé USB) pour que le bootloader de Windows reste inchangé.
Dual boot, SATA en IDE/AHCI/RAID et Intel Optane

Sur de nombreux BIOS, le contrôleur SATA est un contrôleur Intel pouvant fonctionner sous plusieurs modes :

  • IDE : mode de compatibilité, performances limités ;
  • AHCI : mode de fonctionnement optimal du contrôleur sans fonctionnalités logicielles (BIOS) supplémentaires ;
  • RAID (ou Intel RST) : RAID logiciel géré (partiellement) au niveau du BIOS.

Le mode IDE est à éviter (moins bonnes performances) sauf besoins très particuliers. Si vous voyez votre contrôleur dans ce mode, il est conseillé de le passer en mode AHCI.

Si le mode est RAID (ou Intel RST), ou si votre ordinateur utilise la technologie Optane (cache du disque par de la mémoire statique rapide), ces technologies ne sont pas supportées par Linux. Il faut alors, au choix :

  • Installer Linux sur un autre disque branché sur un contrôleur en mode AHCI (a priori impossible dans un portable : il n'y a qu'un seul contrôleur) ;
  • Désactiver ces fonctionnalités. Ne pas le faire risque de conduire à une partition Windows corrompue, et donc à une nécessaire réinstallation complète de Windows.

Installation avec LVM

LVM est un outil très utile surtout en installation dual-boot (un peu moins pour une installation dans une VM).

Sauf bonnes raisons acceptées par l'enseignant, il est requis d'utiliser LVM pour une installation en dual-boot.

L'installateur graphique d'Ubuntu ne permet pas de configurer LVM (sauf à utiliser le disque entier en supprimant tout le reste). Aussi, pour configurer LVM, il faut absolument démarrer en mode live (et pas en mode installation) depuis le BIOS. La session Live permet de lancer l'installateur, mais aussi de lancer un terminal (outil du même nom) dans lequel les commandes ci-dessous peuvent être utilisées.

Pour Debian et Ubuntu en mode expert, l'installeur prend en charge LVM, tout peut se faire depuis là. Pour Ubuntu depuis le LiveCD (le mode classique d'installation d'Ubuntu), l'installeur ne prend pas en charge la configuration de LVM. Il faut donc gérer cela séparément :

  1. Démarrer le LiveCD Ubuntu
  2. Créer les partitions (et gérer LVM) avant de lancer l'installation :
    1. Lancer un terminal pour taper les commandes suivantes
      1. Cliquer sur 'Activité'
      2. Taper term
      3. Cliquer sur l'application 'Terminal' pour la lancer (une fenêtre doit s'ouvrir)
    2. Lancer gparted &
      1. Sélectionner l'espace 'Non alloué' pour le configurer en 'LVM2 PV'
      2. Appliquer le changement avec la coche verte
      3. Noter le nom de la partition du type : '/dev/XXXN'
    3. Dans le terminal, créer le groupe de volumes (VG): vgcreate vgUbuntu /dev/XXXN
    4. Créer les volumes logiques (ils pourront facilement être agrandis par la suite si nécessaire s'il reste de la place dans le VG)
      1. 'system' (pour /) de 30 GB environ (minimum 20Go) : lvcreate vgUbuntu -n system -L 30G
      2. 'home' (pour /home) de 10 GB environ : lvcreate vgUbuntu -n home -L 10G
      3. 'swap' (pour le swap) de la taille de la RAM environ : lvcreate vgUbuntu -n swap -L 8G
    5. Fermer Gparted et le terminal
  3. Lancer l'installation
  4. À l'étape de partitionnement
    1. Choisir Autre
    2. Sélectionner les partitions précédemment créées, demander de les formater (pour les nouvelles), et indiquer le bon point de montage
      1. '/dev/mapper/vgUbuntu/system' -> / en ext4
      2. '/dev/mapper/vgUbuntu/home' -> /home en ext4
      3. '/dev/mapper/vgUbuntu/swap' -> swap
    3. La partition EFI ne doit pas être formatée (elle doit toutefois être indiquée si elle n'est pas automatiquement détectée)
  5. Finir l'installation


Méthode alternative avec partitionmanager

Concernant la garantie

Certains revendeurs de PC affirment qu'installer Linux dessus annulerait la garantie.

Mais ils ont dû payer plus que le prix de l'ordinateur quand des acheteurs motivés ont attaqués cette règle d'annulation et sont allés au bout de procédures judiciaires. Maintenant, les entreprises/vendeurs se couchent assez rapidement quand on insiste un minimum pour maintenir la garantie matériel lorsqu'on installe Linux.

Certains constructeurs/intégrateurs/vendeurs proposent désormais des PC livrés sans OS ou sous Linux:

Mac OS X

  • Bootloader: Refind
  • Mode "Repair": Cmd + R au boot
  • Mode "Boot option" : Alt au boot

Install without bootloader

ubiquity --no-bootloader

LVM

Il est possible d'utiliser LVM pour contenir les partitions / et /home ainsi que la swap. Il faut par contre mettre en place une partition native /boot en ext4 afin d'héberger les noyaux et grub. L'installation se fait alors avec bootloader.

La séquence de démarrage est alors Refind -> Grub -> Linux.

Mac M1

Les Mac M1 ont une compatibilité encore très limitée avec Linux : Apple ne documente rien et bloque de nombreuses choses. Récemment, quelques avancées ont été observées.

Installation en natif

Seule une partie du matériel sera supporté (pour le moment) :

Installation en machine virtuelle

Plusieurs solutions de virtualisation commencent à être disponibles pour les Mac M1

1. Virtualisation avec UTM (Apple)

Apple fournit UTM, une solution de virtualisation utilisable sur les M1 (basée alors sur qemu) : https://mac.getutm.app/

Préférer une machine virtuelle avec l'architecture arm64 pour avoir de bonnes perfs (x86 est aussi possible, mais le processeur est alors émulé et plus virtualisé).

L'application (APP) semble être payante, mais elle peut être installée gratuitement par d'autres moyens dont brew :

 brew install utm
2. Virtualisation avec multipass (Canonical)

Canonical (éditeur d'Ubuntu) a développé multipass pour créer et lancer des VM Ubuntu sur Mac (dont les Mac M1) : https://multipass.run/docs/installing-on-macos

3. Virtualisation avec Fusion (VMWare)

Pour l'instant, seule la version en preview (beta) de VMWare semble capable de fonctionner sur les Mac M1 :

Erreur de manipulation ou problème d'installation

Suivre le guide LIP recovery

Après l'installation

Retour à un mode de démarrage classique

  • Pensez à désactiver (ou, au moins, à ne pas mettre en priorité) le boot par réseau (machine virtuelle ou installation native).
  • Vous pouvez éventuellement tester si le "Secure Boot" peut rester actif
  • Vous pouvez réactiver le "Fast boot"

Contrôler la configuration d'APT (gestion des paquets)

Proxy web

Suivant votre méthode d'installation, un proxy a pu être configuré sur votre système.

Un proxy est une machine qui est utilisée comme intermédiaire pour toutes les requêtes web (i.e. la machine locale ne dialogue jamais directement avec les serveurs web, elle dialogue systématiquement avec le proxy qui sert d'intermédiaire).

Sur le réseau UGA, l'utilisation d'un proxy est obligatoire (à cause des règles de filtrage mises en place). Chez vous, ce proxy sera inaccessible, il ne faudra donc pas l'utiliser.

En cas de problème d'accès réseau avec apt, vérifier le fichier /etc/apt/apt.conf (voire les fichiers /etc/apt/apt.conf.d/*). Un proxy est configuré avec la ligne suivante :

 Acquire::http::Proxy "http://user:password@IP_du_Proxy:Port_du_Proxy";

Si vous trouvez :

Dell

Note: adaptez le nom de la distribution ci-dessous (i.e. remplacez jammy par votre distribution)

Dans /etc/apt/source.list.d/dell.list

deb http://dell.archive.canonical.com/updates/ jammy public
# deb-src http://dell.archive.canonical.com/updates/ jammy public

Les distributions disponibles sont visibles à l'adresse:

http://dell.archive.canonical.com/updates/dists/

Gestion de l'heure

Régler Windows comme Linux (RTC en UTC).

Lancer 'cmd', puis exécuter la commande suivante (Windows 64bit):

C:> Reg add HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\TimeZoneInformation /v RealTimeIsUniversal /t REG_QWORD /d 1

Ou en 32bit

C:> Reg add HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\TimeZoneInformation /v RealTimeIsUniversal /t REG_DWORD /d 1

À défaut, régler Linux comme Windows (RTC en TZ)

$ timedatectl set-local-rtc true

(mais à chaque changement d'heure, les deux systèmes vont chacun décaler l'heure d'une heure...)

Alternative avec un fichier de Registre

Mettre dans RealTimeIsUniversal.reg le texte suivant:

Windows Registry Editor Version 5.00

[HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\TimeZoneInformation]
    "RealTimeIsUniversal"=hex(b):01,00,00,00,00,00,00,00

puis lancer le fichier RealTimeIsUniversal.reg

Reconfiguration du réseau pour les machines virtuelles

Pour les installations dans une machine virtuelle, vous pouvez préférez remettre la carte réseau virtuelle en mode NAT plutôt que Bridge (ça permet à la machine virtuelle d'utiliser le wifi sans problème)

Extensions pour les machines virtuelles (sous Virtual Box)

Prérequis:

  1. sudo apt install build-essential

Deux solutions :

  1. Installer le package virtualbox-guest-dkms
    • Synaptic
    • dselect
    • apt-get install <pkg>
  2. Installer avec le support VirtualBox
    • Installer les outils de compilation: sudo apt install build-essential
    • Dans le menu "Périphériques"/"Devices", "Insérer le CD invité".
    • Lancer ./VBoxLinuxInstall dans le répertoire du CD-ROM.
    • NB: L'opération est à refaire à chaque changement de version de VirtualBox ou du noyau !

Installation de paquets pour les matières enseignées

Une page spécifique est crée pour cela.

Contact: Michael Perin, X.Y@imag.fr X=Prenom & Y=Nom


Installation des mises à jour et mise à niveau

Maintenir le système à jour

  sudo apt-get update
  sudo apt-get dist-upgrade

Faire une mise à niveau (changement de version de la distribution)

  • Faire une sauvegarde
  • Commencer par une mise à jour si nécessaire
  • Sur Ubuntu (semestriel ou support à long terme) [1]
  sudo do-release-upgrade
  • Sur Debian [2]
    • Changer les sources de package dans /etc/apt/sources.list pour pointer sur stable ou testing au choix
    • Lancer la mise à niveau
  sudo apt-get dist-upgrade

Gestion de l'espace disque

Agrandir une partition avec LVM formatée en ext{2,3,4}

  • Pour des informations avant d'agrandir
 # vgdisplay
  • Pour redimensionner la partition, puis le système de fichier
 # lvresize -L +10GiB /dev/<vg-name>/<lv-name>
 # resize2fs /dev/<vg-name>/<lv-name>

ou en une seule commande:

 # lvresize -r -L +10GiB /dev/<vg-name>/<lv-name>

Augmenter l'espace du groupe

Si le groupe est saturé (vgdisplay sans zone libre), il est possible de reprendre à Windows plus d'espace.

  • Réduire une partition Windows comme initialement
  • Créer une partition LVM2 PV dans le nouvel espace Non alloué (par ex. /dev/XXXN)
  • Ajouter ce volume physique au groupe (remplacer <vg-name> par le nom de votre groupe, par eg. vgUbuntu)
 # vgextend <vg-name> /dev/XXXN
  • Utiliser le nouvel espace libre du groupe comme indiqué précédemment

Avertissement sur PV header

Lors d'une mise à jour, l'entête du volume physique (PV) peut devenir obsolète. Pour vérifier:

 $ sudo vgck

Pour mettre à jour:

 $ sudo vgck --updatemetadata <vg-name>